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Les Délires Saisons 1 et 2
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Les Délires Saisons 1 et 2
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4 septembre 2005

Lost in France

Oh là là ! On est déjà le 3 septembre ! Enfin non, plus maintenant, on est donc le 4 ! Déjà trois semaines que je suis rentrée de vacances ! Et j’ai même pas vu le temps passer… La rentrée est super hard. Elle l’est toujours, vous me direz, mais cette année, c’est pire que tout ! A peine 3 semaines, et je me retrouve avec des cernes qui m’arrivent quasiment aux mâchoires ! Dingue, non ? c’est comme si je n’étais jamais partie… Et pourtant, je suis bien partie en vacances, enfin je crois… Peut-être que j’ai rêvé, après tout ? Pourtant, si j’ai rêvé ça ressemblait bizarrement à un épisode de la série Lost… Sauf que je n’étais pas sur une île déserte, mais il y a bien eu la plage et les grottes… Sans oublier une série de cataclysmes qui auraient pu (dû ?) m’empêcher de prendre l’avion…

C’est drôle d’ailleurs : à chaque fois que je pars en vacances, il se passe des événements pas normaux. Si, si, je vous assure. Tiens, cette année. Ca faisait bien deux jours que je le préparais, ce départ. Déjà, ça en soi, c’est très inhabituel. Ca aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Au programme : lessives multiples, repassage d’un Everest de linge, remplissage du frigo et du placard de la cuisine en denrées pas trop périssables, histoire de pas avoir à foncer dans un supermarché dès mon retour… Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Ensuite, la normalité a tenté de reprendre ses droits. Comme à chaque fois que je pars, je me fais une nuit très très courte. Cette fois-ci, c’était grâce à un garçon qui, malgré toute l’amitié que je lui porte, a été quand même un peu revenant sur ce coup-là (maintenant que j’y pense, la fois d’avant c’était déjà à cause de lui… récidiviste, va !). Le jour J, donc, je me lève après 3 heures de sommeil, dès avant l’aube (enfin : en pleine nuit quoi !) pour sauter dans un taxi. Direction l’aéroport.

Explication préalable pour bien situer le contexte. De chez moi, il y a trois chemins possibles pour rejoindre ledit aéroport. Disons : le chemin A que je ne prends jamais parce que vraiment pas glop (nationale bien glauque, feux multiples, toussa). Le chemin B, mon préféré (une autoroute tout à côté, mais malheureusement en travaux en ce moment). Et le chemin C, une autoroute aussi, mais que je n’emprunte jamais (cause que comme ça, j’ai pas à la rendre, humour à deux balles, mais je m’égare : vite reprenons la trame de ce récit, pardon).

Pourquoi le chauffeur de taxi a-t-il choisi le chemin C ? Mystère et boules de gomme. Le fait est que. Et donc, sur ce fameux chemin C, nous n’avions roulé que quelques kilomètres quand brutalement, nous nous sommes retrouvés dans un bouchon monstre. Un beau, un vrai. Du pur miracle d’ailleurs : un samedi de début août, à 7 heures du mat’ ! Incroyable. La voiture stoppée net, à l’arrêt, parmi des dizaines d’autres. Et pour nous distraire un peu pendant notre longue attente, un énorme panache de fumée bien noire qui s’élève à l’horizon.

Alors là, fatalement, ça m’a rappelé des choses. Un certain 25 juillet 2000, j’étais au volant de ma 206 atomique sur l’autoroute A1, direction Paris. Un peu avant Roissy. Et devant moi, une énorme fumée noire très épaisse. Au début, j’avais pensé à un barbecue sauvage. Mouais… y a pas beaucoup de chipolatas et de côtelettes d’agneau, pourtant, dans un Concorde…

Mais revenons à ce fameux samedi d’août 2005. Ce jour-là, ce n’était pas un avion qui s’était crashé sur l’autoroute, mais une voiture qui avait pris feu. Et là, laissez-moi vous dire que c’est violent, une voiture qui flambe sur la route, devant vous. C’est la troisième fois de ma vie que je vois ça, et ça me fait toujours aussi peur.

Le chauffeur de taxi et moi commençons à papoter histoire de tuer le temps (ça devient une habitude, les discut’ avec les chauffeurs de taxis, on dirait). A un moment, grand blanc : on venait de s’apercevoir, tous les deux en même temps, que le camion arrêté juste à côté de nous était un camion-citerne énorme... transportant des produits hautement inflammables. Gloups…

Un camion de pompiers, puis deux, une dépanneuse, des camionnettes de régulation de trafic arrivent les uns après les autres. Les voitures coincées dans le bouchon se sont endormies, moteur coupé, les conducteurs sont descendus, se dégourdissent les jambes… Un p’tit tarot, cher voisin de bouchon ? Au bout d’une demi-heure, enfin ça y est ! On peut repartir. A la queue leu leu, sur une seule file, à 10 à l’heure, mais au moins on roule. Bon, je ne vais peut-être pas manquer mon avion finalement…

Enfin, c’est ce que je croyais…

Mais il se fait bien tard, je vous raconterai donc la suite de cette aventure une prochaine fois. A suivre...

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Commentaires
C
Bah tu vois qu'on t'aime...<br /> Bon, la suite !
N
la suite !!!
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