Enseignement très (trop ?) réformé

19 novembre 2004

Cette semaine, on parle beaucoup de la réforme de l’enseignement, avec la nouvelle loi sur l’orientation présentée hier par le Ministre de l’Education. Pas de panique, on ne va pas en parler ici – euh là, mais ça va pas ? Hors de question que ce blog devienne sérieux… Ceux que ça intéresse vraiment, ou qui ont atterri ici à la suite d’une manœuvre de googlisation calamiteuse, vous pouvez toujours allez sur ce site pour plus d’infos sur le sujet.

Bon ça y est ? On est entre nous là ? On peut y aller ?

Donc, en France, ça ne rigole pas avec l’enseignement. Ennuyeux. Mortel. Tiens d’ailleurs, à ce propos…

Nos amis anglo-saxons ont eu, eux aussi, ces journées, une actu relativement "chargée" au niveau de l’enseignement. Jugez plutôt :

Une Britannique annonce la fin du monde à ses élèves - vendredi 19 novembre
LONDRES (AFP) - Une enseignante britannique, qui souhaitait pousser ses élèves à profiter au mieux de chaque jour de leur vie, leur a raconté qu'une météorite allait bientôt s'écraser sur la Terre et qu'ils devaient tous rentrer chez eux et dire adieu à leur famille.
Selon le quotidien populaire Sun, l'enseignante, qui exerce dans un lycée privé de Manchester, a réalisé que ses déclarations avaient été mal comprises lorsque nombre des adolescents rassemblés se sont mis à pleurer.
Elle a tenu ces propos devant près de 250 lycéens présents à l'assemblée matinale quotidienne du lycée catholique Saint-Mathieu. Prenant la parole en disant qu'elle avait de mauvaises nouvelles, elle a annoncé aux élèves, âgés de 13 ou 14 ans, qu'une météorite allait s'écraser sur terre d'ici une dizaine de jours, et qu'ils devaient rentrer chez eux pour dire un "adieu définitif" à leurs parents. Devant la réaction des élèves terrifiés, dont beaucoup ont éclaté en sanglots, l'enseignante a rapidement expliqué qu'elle souhaitait seulement les encourager à "profiter de la vie".
"Certains des enfants étaient persuadés à 100% qu'ils allaient mourir", a déclaré un parent d'élève au journal, ajoutant: "Dieu seul sait ce que cette enseignante pensait leur apprendre".

"Chargée", disions-nous… Selon moi, c’est plutôt la prof qui était chargée ! Remarque… c’est bien en Angleterre qu’on a inventé le concept du "No Future", ce me semble ? Faut dire que les ados qui ont adopté ce slogan à l’époque étaient un peu plus âgés… Alors ? Cette enseignante aurait-elle été punk dans sa jeunesse ? Elle aussi a la nostalgie des années fin 70 - début 80, des Pistols, des Clash, et autres gueulards avec seulement 3 notes à leurs guitares ?

Petite pause là : la musique punk, c’est bien, écoutez-en.

Mais revenons à nos moutons de fausse fin du monde météoritique. Les Anglais avaient les châtiments corporels ; maintenant, ils ajoutent la cruauté mentale… Nom de d’Zeus, que j’chuis contente de plus aller à l’école !

Posté par Ferdiebear à 21:40 - Commentaires […] - Permalien [#]