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Les Délires Saisons 1 et 2
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Les Délires Saisons 1 et 2
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15 avril 2005

L’oursonne se lance dans l’ethnologie

Coucou ! Hé oui, je suis reviendue !
Ménon, j’étais pas partie. Mais ces derniers temps, avec le boulot, le temps de transport quotidien, la fatigue, toussa, j’étais plus trop inspirée. Même les dépêches d’agence me laissaient totalement de marbre, moi qui d’ordinaire suis si prompte à me moquer et à sarcasmer (verbe intransitif du 1er groupe, totalement inventé, avec droits d’auteur et tout, et qui se conjugue comme ricaner), de la façon la plus intraitable possible. Donc, pas de nouveaux posts depuis tout ce temps. Désolée, c’est comme ça. Et toc.

Mais là, ça va mieux. En fait, en ce moment, j’ai pas grand-chose à faire de mes journées. Pas de boulot (provisoirement, il paraît que ça s’appelle des … vacances ?), mes copains sont tous au bureau et taffent comme des malades... Mauvaise organisation ? oui sûrement. Mais c’est pas le débat du jour.

Le hic, c’est qu’au niveau actualités dans le monde, c’est pas spécialement drôle. Le pape, Rainier, Ernst-August, le mariage du grand blond aux oreilles décollées, la constitution européenne… Les journaux, les JT, en débordent. Saturation. Donc, au niveau inspiration bloguesque, c’est pas le pied.

Alors, pour m’occuper le plus agréablement possible en attendant le week-end, et mon prochain départ (ben oui, je vous rappelle que je suis en vacances, donc on va en profiter et youpi), j’ai décidé de me livrer à une petite étude plus ou moins sociologique : les différentes typologies du comportement humain sur les sites de rencontres. Hé ouais.

Pour pas fâcher M’dame CSA (qui va bien finir un jour ou l’autre par se pencher sur le cas des blogs), on ne citera pas de nom. Sachez juste que je me suis adressée aux services de trois sites : le 1er européen, une émanation d’un site américain, et un ancien gros succès du Minitel qui, d’après ce qu’on m’a dit, s’est lancé sur le Net. Cool.

Première étape, l’inscription. Ce qui signifie en clair remplir une fiche signalétique personnelle plus ou moins circonstanciée. Tout d’abord, une série de QCM sur la taille, le poids (grrrrrr), la couleur des cheveux, des yeux, la situation matrimoniale (ben non, chuis pas mariée, sinon j’viendrais pas ici, pffff), la religion (zêtes indiscrets, là, non ?), j’en passe et des meilleures. Puis le même QCM, mais à l’envers, pour déterminer le profil de mon homme idéal (qui est là, quelque part, derrière l’écran, à m’attendre, c’est sûr !).

Ensuite, écrire un texte de présentation. Une annonce, quoi. Et là, déjà, gros souci : j’mets quoi ? Petite Oursonne délurée cherche compagnon de jeu pour s’ébattre autour des ruches à miel ? Mmmmm… p’t’être pas. Après quelques longues hésitations, je finis par rédiger trois textes de présentation (un par site, pour brouiller les pistes au cas improbable où un malade mental dans mon genre tente une étude sur les mêmes trois sites). Des textes courts, percutants, bourrés d’humour. Tout moi, quoi. C’est drôle, aucun de ces textes ne ressemble aux autres, pourtant les trois sont assez proches de moi… Comme quoi …

Etape suivante : la FO-TO ! Et là, je m’insurge : hors de question ! Je ne suis pas un morceau de viande, pas envie de mettre ma photo, je veux que les gens (oui bon, ok, les hommes) s’intéressent à ma personnalité, pas à mon physique ! Et le premier qui dit quelque chose subira les foudres de mes ires ursines !
Et là, la douce STL, qui se veut mon coach en la matière (d’ailleurs merci pour ton aide, j’en ai bien besoin), tente de me raisonner : sans photo t’as au-cu-ne chance. Les mecs, faut que ça leur parle visuellement. Ah, c’était donc ça… Au passage, je me note d’en parler à PM, qui a abordé sur son blog les différences hommes / femmes. Et je me soumets : vox STLi, vox dei, me disait notre chère grand-mère commune, qui n’avait pas été à l’école mais avait quelques lettres (9, au cas où vous n’auriez pas compté). Dilemme : des photos j’en ai pas beaucoup, et la plupart sont moches. Je fais des grimaces horribles, je fais l’andouille, ou encore je fais la gueule. Super vendeur… Finalement, je mets la main sur une photo d’identité où j’ai l’air à peu près humaine et hop ! ni une ni deux, je la mets en ligne avant de changer d’avis.

OK, ça c’est fait… et maintenant ? Ah non, d’abord il faut attendre que le site valide ton annonce, ma bichette… Ah ? Ils valident ? Mais quoi ? On serait censurés alors ? Quid de notre liberté d’expression ?
Mais non, t’es bête… ils vérifient juste qu’il n’y a pas ton vrai nom (ça risque pas !) et tes coordonnées, que tu ne fais pas de proposition que la loi pourrait bien réprouver (non ? pas possible d’en profiter pour se faire un peu d’argent de poche, alors ?), ou que ta photo n’est pas un monument érigé à l’art porno (érigé, érigé… comme vous y allez !). Mais pas de panique, ça devrait aller assez vite.

Effectivement, au bout de quelques minutes pour l’un, d’une heure pour le deuxième, d’une bonne demi-journée pour le troisième, mes annonces sont toutes validées sans coup férir. Et maintenant, telle l’araignée, j’attends que le mâle en goguette tombe dans mes filets. Hé hé hé… A suivre…

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