Travailler c’est trop dur
Tout juste rentrée de ces vacances, courtes certes, mais intenses et hautement périlleuses. Même pas le temps de souffler et de récupérer et pourtant, ces quelques jours ont été atrocement éprouvants : séances de natation en eau salée (et froide ! 24° c’est inhumain), lézardages divers et variés, mais toujours sur sable blanc, séances de sauna 24 heures sur 24 (température ambiante : 28°), entraînement marathonien de recordwoman de sieste… Vous imaginez comme ça a été dur !
Et ben voilà, à peine descendue de l’avion que déjà ma cliente préférée me rappelle pour que je revienne effectuer une mission… Et vas-y que je te reprends un rythme d’enfer, à dormir 4 à 5 heures par nuit, à devoir annuler des déjeuners avec les copines (hé N., tu m’en veux pas ? quand c’est pas toi qui annules, c’est moi et après tout, ça ne fait que 5 fois qu’on le reporte, notre déj’…),… à ne même plus avoir assez de temps pour bloguer (ah non ! ça c’est pas juste !).
Moi qui pleurais il y a quelques jours sur le ton du "alors, vous m’embauchez ou vous m’embauchez pas ?", ben ça y est j’ai la réponse. D’un côté, ça me fait super plaisir (valeur professionnelle reconnue, personnalité appréciée par ses collaborateurs occasionnels et toussa), de l’autre, ça me saoule un peu quand même. Une nouvelle mission, c’est encore du précaire, et franchement, c'est frustrant ! Enfin… comme dit l’autre : "tu as un pied dans la place, à toi de réussir à passer le deuxième (pied) en te rendant indispensable". Si ça ne te donne pas une embauche dans l’immédiat, au moins tu continues à évoluer sur le marché et à accroître ton expérience et ton savoir-faire. Et qui sait...
Mouais… Travailler c’est trop dur, dit la chanson. Dans ces conditions, c'est surtout pas très sécurisant. Mais bon, je vais peut-être bien finir par y prendre goût, à ce statut de mercenaire ! Au moins, on n’a jamais le temps de s’ennuyer, ni même de se lasser. Et on peut repartir en vacances entre chaque mission… Alors ? Elle est pas belle, la vie ? Zen attitude, quoi ! Et allez, on reprend tous en choeur !
Chaque jour que moi j' vis, on m' demande de quoi j'vis.
J' dis que j' vis sur l'amour, et j'espère de viv' vieux !